• du 22 au 24 janvier 2021

    Annulé

    ,

Celui qui tombe

  • CCN2 / Yoann Bourgeois

    France

    Cirque, danse, théâtre physique

  • 1h
    Dès 7 ans
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu
© Géraldine Aresteanu

teaser

Présentation

Trois femmes et trois hommes sont en lutte pour l’équilibre sur un plancher aérien, mobile, instable. A mesure que la plateforme suspendue se met à tourner à toute vitesse ou à se balancer, cette humanité minimale lutte pour rester debout. Ou lutte-t-elle pour sa survie, pour rester unie, pour échapper à la chute ? En déséquilibre permanent sur ce radeau aérien, les mouvements sont dictés par les contraintes physiques et l’instinct de survie.

Dans Celui qui tombe, Yoann Bourgeois cherche à approfondir une théâtralité singulière en radicalisant un parti pris selon lequel une situation naît d’un rapport de forces.

La force centrifuge, le ballant, la gravité sont son terrain de jeu. Et il a pour quête le point idéal, la recherche du « point de suspension » : moment furtif où l’objet lancé en l’air atteint le sommet de la parabole, juste avant la chute, qui est l’instant de tous les possibles…

Ce ballet poétique, fantastique, épique, est une puissante métaphore sur la nécessité de l’entraide.

Conception, mise en scène et scénographie Yoann Bourgeois
Interprètes Jean-Baptiste André, Marie Bourgeois, Julien Cramillet, Jean-Yves Phuong, Sarah Silverblatt-Buser, Francesca Ziviani
Assistance artistique durant la création Marie Fonte
Interprètes Julien Cramillet, Kerem Gelebek, Jean-Yves Phuong, Sarah Silverblatt-Buser, Marie Vaudin, Francesca Ziviani
Travail vocal Caroline Blanpied, Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Lumière Adèle Grépinet
Son Antoine Garry
Costumes Ginette / Sigolène Petey
Réalisation scénographie Nicolas Picot, Pierre Robelin et Cen Constructions
Régie générale David Hanse
Régie plateau Alexis Rostain / Étienne Debraux
Régie lumière Magali Larché / Julien Louisgrand
Régie son Benoît Marchand

Production déléguée CCN2 - Centre chorégraphique national de Grenoble - Direction Yoann Bourgeois et Rachid Ouramdane.
Coproduction Cie Yoann Bourgeois - MC2: Grenoble - Biennale de la danse de Lyon - Théâtre de la Ville, Paris - Maison de la Culture de Bourges - L’hippodrome, Scène Nationale de Douai – Le Manège de Reims, Scène Nationale - Le Parvis, Scène Nationale de Tarbes Pyrénées - Théâtre du Vellein - La brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse-Normandie / Cherbourg-Octeville et Théâtre National de Bretagne-Rennes.
Résidence de création MC2 : Grenoble - La brèche, Pôle national des arts du cirque de Basse- Normandie / Cherbourg-Octeville.
Maîtrise d’oeuvre et construction Ateliers de la Maison de la Culture de Bourges, Cénic Constructions, C3 Sud Est.

Avec le soutien de l’ADAMI et de la SPEDIDAM et de Petzl. La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Avec l’aide à la création de la DGCA.
Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. 
Le CCN2 est financé par la Drac Auvergne-Rhône-Alpes/Ministère de la Culture et de laCommunication, Grenoble-Alpes Métropole, le Département de l’Isère, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et soutenu par l’Institut français pour les tournées internationales.

Yoann Bourgeois signe Celui qui tombe, vertigineuse offrande au déséquilibre. Émergent des cintres du théâtre, dans un fracas de craquements, descend en basculant une plateforme en bois clair, un imposant radeau suspendu. Ainsi commence Celui qui tombe, par le déploiement de cet impressionnant dispositif. Pas plus que l’Art de la fugue, son précédent et sublime spectacle, il n’entre dans aucune catégorie. Théâtre ? Danse ? Installation ? Théâtre de rue ? Cirque ? Tout à la fois et d’ailleurs, comme toujours, on s’en fout. Rue 89, J-P Thibaudat

Celui qui tombe est taillé dans une simplicité aussi lumineuse, poétique et indiscutable que le principe de Newton. Le Figaro, Ariane Bavelier

Celui qui tombe, où l’invention de la gravité chorégraphique selon Yoann Bourgeois. Un ravissement au bord du vide… la vision des six interprètes ainsi pris dans la force centrifuge restera un des grands moments de cet automne… Celui qui tombe est un hommage à la peur qu’elle soit du vide ou de l’humanité.  Les Inrock,s Philippe Noisette

Le cirque le confronte à « un dispositif lui permettant de révéler sa qualité d’homme », dit-il en référence au philosophe italien Giorgio Agamben pour qui l’individu est un sujet différent selon ce qu’il utilise. Dans Celui qui tombe, l’outil est monumental : un agrès capable de s’orienter dans tous les axes, d’avoir du ballent et de tourner à grande vitesse. Un défi vertigineux que Yoann Bourgeois relève en négociant avec l’apesanteur jusqu’à la limite, jusqu’à l’éjection… Télérama, Emmanuelle Bouchez

Celui qui tombe met les interprètes au bord du vertige…Étonnante métaphore de la vie, la dernière création de Yoann Bourgeois met en
scène les ressources humaines pour s’adapter et survivre. Il faut voir l’ingéniosité et l’adresse de ces acrobates de haut vol pour surmonter
les épreuves, tenir debout… Le Journal du Dimanche, A. Chénieux.

Yoann Bourgeois grandit dans un petit village du Jura, le reste est passé très vite... Il se forme à l'ENACR (École nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois), puis au Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne tout en suivant en parallèle la formation en danse contemporaine du CNDC d'Angers. Après avoir été interprète permanent dans la compagnie de la chorégraphe Maguy Marin de 2006 à 2010, il monte sa propre compagnie en 2010.

Depuis quelques années, avec ses complices, il met en œuvre, par un processus de création ininterrompu, un programme consistant à désamorcer le temps, nommé « Tentatives d’approches d’un point de suspension » :
son travail est marqué par une connaissance approfondie des jeux, en particulier les jeux de vertige et de simulacre, qu'il explore et partage grâce à son « Atelier du joueur ». Ses créations ont la spécificité de réinvestir le « numéro », par l'invention de différents dispositifs physiques éloquents. Ces dispositifs spectaculaires et autonomes lui permettent de jouer partout, et en particulier là où on ne l'attend pas. Ainsi sa Fugue Trampoline est devenue en quelques années l'un des spectacles les plus emblématiques de la jeune génération.

Voltigeur hors pair, il approfondit sa pratique en concevant de multiples dispositifs qui ont en commun de rendre perceptible un point de suspension. Chacun de ses dispositifs gravite autour de la notion de suspension et trace au fil des années une œuvre grandissante, en forme de constellation qu'il nomme, à partir de 2014, Tentatives d'approches d'un point de suspension. Cette œuvre est à la recherche d'un langage universel et exigeant.

Adepte des grands espaces, en 2017, il produit au Panthéon une création in situ nommée La Mécanique de l'histoire, une tentative d'approche d'un point de suspension, grâce à une exceptionnelle carte blanche offerte par les monuments nationaux. De nombreuses vidéos amateurs se propagent de façon virale sur les réseaux sociaux et confirment sa notoriété internationale

Explorateur incessant, il réalise en 2018 avec Michel Reilhac l'une des toutes premières œuvres chorégraphiques en réalité virtuelle et réalité mixte : la Fugue VR.

Depuis 2016, il co-dirige le CCN de Grenoble avec le chorégraphe Rachid Ouramdane. Une codirection inédite fondée sur l'ouverture sur le territoire et le décloisonnement disciplinaire. 

Yoann Bourgeois, dont la vie est vouée à l’art vivant, est le premier artiste de cirque à diriger un CCN.

Site web

  • vendredi 22 janvier 20h
  • samedi 23 janvier 20h
  • dimanche 24 janvier 16h